Le renseignement & les politiques
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Les politiques et le renseignement

Après les attentats de Paris, les services de renseignement belges ont été critiqués en France et aux Etats-Unis. Comment travaillent-ils ? Ont-ils failli dans leur travail ?

Les renseignements belges auraient-ils pu éviter les attaques de Paris ou de Bruxelles quelques mois plus tard ? Y-a-il eu une faille dans notre architecture de sécurité et si oui, qui en porte la responsabilité ? Quelle responsabilité incombe aux politiques, responsables de ces services. Quelles recommandations la commission d’enquête parlementaire a-t-elle données et sont-elles respectées 3 ans après les attentats ? Réponse dans cette vidéo.

Les services secrets pour les nuls

Le SGRS

Le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) est un des deux services de renseignement belge. Ce service est principalement géré par des militaires. Ses missions sont multiples. Il doit notamment:

  • Prévenir les menaces étrangères pour la Belgique et ses habitants,
  • Garantir la sécurité des belges expatriés
  • Sécuriser les plans de défense militaires.

 

Le SGRS peut parfois agir à l’extérieur du territoire belge, cependant, cela reste très contrôlé.

La VSSE

Le deuxième service est celui de la Sûreté de l’Etat, aussi appelé la VSSE. C’est le service civil de renseignement et de sécurité du pays. La Sûreté est gérée par des civils et agit, uniquement, sur le territoire belge. Même si, compte-tenu du contexte, elle a également des points de contact avec l’étranger. Ses missions comprennent notamment:

  • Le contre-espionnage,
  • La recherche,
  • L’analyse et le traitement de renseignements relatifs à des activités qui menacent la sûreté intérieure mais aussi la sûreté extérieure et les relations internationales.

Quelles relations entre ces services ?

Ces deux services de renseignement travaillent en collaboration. Cependant, cette collaboration n’est pas toujours parfaite. Une meilleure coordination a été demandée par la commission d’enquête parlementaire et doit être imposée par les organes de tutelle.

Les contrôles

Comité R

Ces services de renseignement ne sont pas tout puissants ! Ils sont contrôlés : par une hiérarchie interne, elle- même contrôlée par l’autorité d’un ministre, et puis, par une hiérarchie externe, supervisée par le Parlement. Ce contrôle externe se fait essentiellement via le Comité R, un organe dépendant donc de l’autorité parlementaire, et présidé par un magistrat. Le comité R est chargé de vérifier la légalité des activités des services de renseignement ainsi que le respect des Droits et Libertés. Il juge également l’efficacité et la coordination des services.

Commission BIM

Les méthodes de recueils de données sont classées en 3 catégories : ordinaires, spécifiques ou exceptionnelles. Quand elles sont ordinaires, les services de renseignement peuvent exercer leurs activités sans demande préalable. Pour l’utilisation de méthodes spécifiques et exceptionnelles, un accord doit être donné par la commission BIM, composée de 3 magistrats.

Quels outils ?

Comment ces services obtiennent-ils leurs informations ? Soit directement via un contact avec un collaborateur, soit par une source d’information publique comme les journaux, internet ou les médias. Les informations peuvent également provenir d’une image (via une photo aérienne ou satellite) ou être d’origine électromagnétique.

Et l’Ocam ?

Organe bien connu du public: l’OCAM. Il s’agit de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace. Cet organe reçoit des informations brutes, provenant de différents services, et les analyse. L’OCAM émet ensuite des évaluations sur la menace éventuelle. Les niveaux vont de 1 à 4. Ce sont alors les politiques qui décident quelles mesures prendre en fonction de ces évaluations.

Les politiques et le renseignement

Après les attentats de Paris, les services de renseignement belges ont été critiqués en France et aux Etats-Unis. Comment travaillent-ils ? Ont-ils failli dans leur travail ?

Les renseignements belges auraient-ils pu éviter les attaques de Paris ou de Bruxelles quelques mois plus tard ? Y-a-il eu une faille dans notre architecture de sécurité et si oui, qui en porte la responsabilité ? Quelle responsabilité incombe aux politiques, responsables de ces services. Quelles recommandations la commission d’enquête parlementaire a-t-elle données et sont-elles respectées 3 ans après les attentats ? Réponse dans cette vidéo.

Les services secrets pour les nuls

Le SGRS

Le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) est un des deux services de renseignement belge. Ce service est principalement géré par des militaires. Ses missions sont multiples. Il doit notamment:

  • Prévenir les menaces étrangères pour la Belgique et ses habitants,
  • Garantir la sécurité des belges expatriés
  • Sécuriser les plans de défense militaires.

 

Le SGRS peut parfois agir à l’extérieur du territoire belge, cependant, cela reste très contrôlé.

La VSSE

Le deuxième service est celui de la Sûreté de l’Etat, aussi appelé la VSSE. C’est le service civil de renseignement et de sécurité du pays. La Sûreté est gérée par des civils et agit, uniquement, sur le territoire belge. Même si, compte-tenu du contexte, elle a également des points de contact avec l’étranger. Ses missions comprennent notamment:

  • Le contre-espionnage,
  • La recherche,
  • L’analyse et le traitement de renseignements relatifs à des activités qui menacent la sûreté intérieure mais aussi la sûreté extérieure et les relations internationales.

Quelles relations entre ces services ?

Ces deux services de renseignement travaillent en collaboration. Cependant, cette collaboration n’est pas toujours parfaite. Une meilleure coordination a été demandée par la commission d’enquête parlementaire et doit être imposée par les organes de tutelle.

Les contrôles

Comité R

Ces services de renseignement ne sont pas tout puissants ! Ils sont contrôlés : par une hiérarchie interne, elle- même contrôlée par l’autorité d’un ministre, et puis, par une hiérarchie externe, supervisée par le Parlement. Ce contrôle externe se fait essentiellement via le Comité R, un organe dépendant donc de l’autorité parlementaire, et présidé par un magistrat. Le comité R est chargé de vérifier la légalité des activités des services de renseignement ainsi que le respect des Droits et Libertés. Il juge également l’efficacité et la coordination des services.

Commission BIM

Les méthodes de recueils de données sont classées en 3 catégories : ordinaires, spécifiques ou exceptionnelles. Quand elles sont ordinaires, les services de renseignement peuvent exercer leurs activités sans demande préalable. Pour l’utilisation de méthodes spécifiques et exceptionnelles, un accord doit être donné par la commission BIM, composée de 3 magistrats.

Quels outils ?

Comment ces services obtiennent-ils leurs informations ? Soit directement via un contact avec un collaborateur, soit par une source d’information publique comme les journaux, internet ou les médias. Les informations peuvent également provenir d’une image (via une photo aérienne ou satellite) ou être d’origine électromagnétique.

Et l’Ocam ?

Organe bien connu du public: l’OCAM. Il s’agit de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace. Cet organe reçoit des informations brutes, provenant de différents services, et les analyse. L’OCAM émet ensuite des évaluations sur la menace éventuelle. Les niveaux vont de 1 à 4. Ce sont alors les politiques qui décident quelles mesures prendre en fonction de ces évaluations.

Les politiques et le renseignement

Après les attentats de Paris, les services de renseignement belges ont été critiqués en France et aux Etats-Unis. Comment travaillent-ils ? Ont-ils failli dans leur travail ?

Les renseignements belges auraient-ils pu éviter les attaques de Paris ou de Bruxelles quelques mois plus tard ? Y-a-il eu une faille dans notre architecture de sécurité et si oui, qui en porte la responsabilité ? Quelle responsabilité incombe aux politiques, responsables de ces services. Quelles recommandations la commission d’enquête parlementaire a-t-elle données et sont-elles respectées 3 ans après les attentats ? Réponse dans cette vidéo.

Les services secrets pour les nuls

Le SGRS

Le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) est un des deux services de renseignement belge. Ce service est principalement géré par des militaires. Ses missions sont multiples. Il doit notamment:

  • Prévenir les menaces étrangères pour la Belgique et ses habitants,
  • Garantir la sécurité des belges expatriés
  • Sécuriser les plans de défense militaires.

 

Le SGRS peut parfois agir à l’extérieur du territoire belge, cependant, cela reste très contrôlé.

La VSSE

Le deuxième service est celui de la Sûreté de l’Etat, aussi appelé la VSSE. C’est le service civil de renseignement et de sécurité du pays. La Sûreté est gérée par des civils et agit, uniquement, sur le territoire belge. Même si, compte-tenu du contexte, elle a également des points de contact avec l’étranger. Ses missions comprennent notamment:

  • Le contre-espionnage,
  • La recherche,
  • L’analyse et le traitement de renseignements relatifs à des activités qui menacent la sûreté intérieure mais aussi la sûreté extérieure et les relations internationales.

Quelles relations entre ces services?

Ces deux services de renseignement travaillent en collaboration. Cependant, cette collaboration n’est pas toujours parfaite. Une meilleure coordination a été demandée par la commission d’enquête parlementaire et doit être imposée par les organes de tutelle.

Les contrôles

Comité R

Ces services de renseignement ne sont pas tout puissants ! Ils sont contrôlés : par une hiérarchie interne, elle- même contrôlée par l’autorité d’un ministre, et puis, par une hiérarchie externe, supervisée par le Parlement. Ce contrôle externe se fait essentiellement via le Comité R, un organe dépendant donc de l’autorité parlementaire, et présidé par un magistrat. Le comité R est chargé de vérifier la légalité des activités des services de renseignement ainsi que le respect des Droits et Libertés. Il juge également l’efficacité et la coordination des services.

Commission BIM

Les méthodes de recueils de données sont classées en 3 catégories : ordinaires, spécifiques ou exceptionnelles. Quand elles sont ordinaires, les services de renseignement peuvent exercer leurs activités sans demande préalable. Pour l’utilisation de méthodes spécifiques et exceptionnelles, un accord doit être donné par la commission BIM, composée de 3 magistrats.

Quels outils ?

Comment ces services obtiennent-ils leurs informations ? Soit directement via un contact avec un collaborateur, soit par une source d’information publique comme les journaux, internet ou les médias. Les informations peuvent également provenir d’une image (via une photo aérienne ou satellite) ou être d’origine électromagnétique.

Et l’Ocam ?

Organe bien connu du public: l’OCAM. Il s’agit de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace. Cet organe reçoit des informations brutes, provenant de différents services, et les analyse. L’OCAM émet ensuite des évaluations sur la menace éventuelle. Les niveaux vont de 1 à 4. Ce sont alors les politiques qui décident quelles mesures prendre en fonction de ces évaluations.

Les politiques et le renseignement

Après les attentats de Paris, les services de renseignement belges ont été critiqués en France et aux Etats-Unis. Comment travaillent-ils ? Ont-ils failli dans leur travail ?

Les renseignements belges auraient-ils pu éviter les attaques de Paris ou de Bruxelles quelques mois plus tard ? Y-a-il eu une faille dans notre architecture de sécurité et si oui, qui en porte la responsabilité ? Quelle responsabilité incombe aux politiques, responsables de ces services. Quelles recommandations la commission d’enquête parlementaire a-t-elle données et sont-elles respectées 3 ans après les attentats ? Réponse dans cette vidéo.

Les services secrets pour les nuls

Le SGRS

Le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) est un des deux services de renseignement belge. Ce service est principalement géré par des militaires. Ses missions sont multiples. Il doit notamment:

  • Prévenir les menaces étrangères pour la Belgique et ses habitants,
  • Garantir la sécurité des belges expatriés
  • Sécuriser les plans de défense militaires.

 

Le SGRS peut parfois agir à l’extérieur du territoire belge, cependant, cela reste très contrôlé.

La VSSE

Le deuxième service est celui de la Sûreté de l’Etat, aussi appelé la VSSE. C’est le service civil de renseignement et de sécurité du pays. La Sûreté est gérée par des civils et agit, uniquement, sur le territoire belge. Même si, compte-tenu du contexte, elle a également des points de contact avec l’étranger. Ses missions comprennent notamment:

  • Le contre-espionnage,
  • La recherche,
  • L’analyse et le traitement de renseignements relatifs à des activités qui menacent la sûreté intérieure mais aussi la sûreté extérieure et les relations internationales.

Quelles relations entre ces services?

Ces deux services de renseignement travaillent en collaboration. Cependant, cette collaboration n’est pas toujours parfaite. Une meilleure coordination a été demandée par la commission d’enquête parlementaire et doit être imposée par les organes de tutelle.

Les contrôles

Comité R

Ces services de renseignement ne sont pas tout puissants ! Ils sont contrôlés : par une hiérarchie interne, elle- même contrôlée par l’autorité d’un ministre, et puis, par une hiérarchie externe, supervisée par le Parlement. Ce contrôle externe se fait essentiellement via le Comité R, un organe dépendant donc de l’autorité parlementaire, et présidé par un magistrat. Le comité R est chargé de vérifier la légalité des activités des services de renseignement ainsi que le respect des Droits et Libertés. Il juge également l’efficacité et la coordination des services.

Commission BIM

Les méthodes de recueils de données sont classées en 3 catégories : ordinaires, spécifiques ou exceptionnelles. Quand elles sont ordinaires, les services de renseignement peuvent exercer leurs activités sans demande préalable. Pour l’utilisation de méthodes spécifiques et exceptionnelles, un accord doit être donné par la commission BIM, composée de 3 magistrats.

Quels outils ?

Comment ces services obtiennent-ils leurs informations ? Soit directement via un contact avec un collaborateur, soit par une source d’information publique comme les journaux, internet ou les médias. Les informations peuvent également provenir d’une image (via une photo aérienne ou satellite) ou être d’origine électromagnétique.

Et l’Ocam ?

Organe bien connu du public: l’OCAM. Il s’agit de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace. Cet organe reçoit des informations brutes, provenant de différents services, et les analyse. L’OCAM émet ensuite des évaluations sur la menace éventuelle. Les niveaux vont de 1 à 4. Ce sont alors les politiques qui décident quelles mesures prendre en fonction de ces évaluations.